LA CHINE, CUBA ET L'ÉRYTHRÉE SONT LES PIRES GEÔLIERS DU MONDE POUR LES JOURNALISTES

LA CHINE, CUBA ET L'ÉRYTHRÉE SONT LES PIRES GEÔLIERS DU MONDE POUR LES JOURNALISTES

À travers le monde, cent vingt-cinq journalistes et écrivains sont derrière les barreaux, les deux tiers d'entre eux étant détenus en Chine, à Cuba, en Érythrée et en Éthiopie, selon ce que nous apprend une nouvelle analyse réalisée par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

Ce bilan mondial signifie que trois journalistes de plus qu'en 2004 sont emprisonnés dans le monde. L'analyse montre en outre que les États-Unis arrivent aux sixième rang comme geôlier de journalistes, juste derrière l'Ouzbékistan.

Cinq journalistes sont incarcérés dans des centres de détention en Irak (http://www.cpj.org/attacks05/pages05/imprison_05.html#iraq) et à Guantánamo (Cuba) (http://www.cpj.org/attacks05/pages05/imprison_05.html#us).

Les allégations d'hostilité envers l'État, y compris celles de laisser couler des secrets d'État et de subversion, constituent les accusations les plus fréquentes utilisées pour emprisonner les journalistes dans le monde, surtout en Chine et à Cuba, dit le CPJ. L'accusation qui arrive au second rang est celle de diffamation criminelle, et a servi à incarcérer neuf journalistes et écrivains actuellement en prison.

L'analyse du CPJ révèle que les gens qui utilisent l'Internet pour publier ou répandre des informations représentent presque le tiers des cas de journalistes emprisonnés. Quarante et un d'entre eux sont actuellement derrière les barreaux.

Ce bilan du CPJ inclut les journalistes qui se trouvaient en prison au 1er décembre 2005. Il n'inclut pas les journalistes qui ont disparu ou qui ont été enlevés par des acteurs autres que l'État, à savoir gangs criminels, rebelles ou groupes militants. Ces cas sont classés comme « portés disparus » ou « enlevés ».

Lire l'analyse du CPJ à : http://tinyurl.com/aagnz

http://www.ifex.org/fr/content/view/full/71169