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13 mai 2006

Cuba salue une «victoire» à Vienne contre l'embargo

Le vendredi 12 mai 2006

L'UE FUSTIGÉE

Cuba salue une «victoire» à Vienne contre l'embargo
Agence France-Presse
La Havane

Cuba a salué comme une «victoire» la déclaration du sommet de Vienne entre l'Union Européenne (UE) et l'Amérique latine condamnant en substance l'embargo américain contre l'île communiste, tout en accusant l'UE d'«hypocrisie» et de «complicité» avec Washington.

«Le contenu de la déclaration déjà approuvée par les ministres des Affaires étrangères et qui doit être adoptée par les chefs d'État est une victoire pour notre Révolution et les positions que nous défendons», a déclaré le vice-président cubain Carlos Lage à la presse cubaine depuis Vienne.

C'est «la première fois», selon lui, qu'une déclaration commune avec l'UE rejette «toutes les mesures coercitives de caractère unilatéral avec des effets extra-territoriaux», selon le document qu'il a cité.

Le responsable cubain faisait allusion à la loi Helms-Burton qui a durci en 1996 l'embargo américain contre Cuba en menaçant de sanctions les entreprises non-américaines investissant à Cuba.

Pour autant, Carlos Lage, qui dirige la délégation cubaine à Vienne avec Felipe Perez Roque, ministre des Relations extérieures, a fustigé les hauts fonctionnaires européens pour leur refus de désigner explicitement les États-Unis et la loi Helms-Burton.

«Il y a eu une forte résistance, mot à mot, de la part de l'UE, je dirais presque une terreur à l'idée de désigner les États-Unis», a déclaré le responsable, accusant les États-Unis de «génocide dans la guerre d'Irak» et les qualifiant de «plus grands violeurs de droits de l'homme du monde».

«Malheureusement, le politique de l'UE intégère des composants de grande hypocrise», a encore accusé le vice-président cubain.

La «vraie alliance stratégique» de l'Union européenne «n'est pas avec l'Amérique latine» mais avec les États-Unis parce qu'elle «bénéficie au même titre» que Washington «de l'actuel ordre économique international qui pille les pays du tiers-monde», a-t-il poursuivi.

Le responsable a également commenté les déclarations de la ministre autrichienne des Affaires étrangères Ursula Plassnik, dont le pays préside actuellement l'UE, selon lesquelles l'Union n'a pas encore décidé de la reconduction ou non de la suspension des sanctions contre Cuba, décidée en 2003 après la vague de condamnations de 75 dissidents.

L'UE «n'a ni raison ni justification morale pour sanctionner Cuba. Elle n'a pas de raison parce qu'aucun pays n'a fait autant d'efforts pour le bien-être de son peuple; elle n'a pas de justification morale parce que l'Europe elle-même a soutenu et été complice des États-Unis dans la guerre contre l'Irak», a-t-il déclaré.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060512/CPMONDE/605121436/1030/CPMONDE

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