La liberté de la presse, un combat quotidien
La liberté de la presse, un combat quotidien
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Près d'un tiers de la population mondiale vit dans un pays où il n'existe aucune liberté de la presse. Le constat est dressé par Reporters sans frontières à l'occasion de la 16ème journée internationale de la presse, ce 3 mai.
Informer est de plus en dangereux. Selon Reporters sans frontières Au moins 63 journalistes et 5 collaborateurs de médias ont été tués en 2005 et plus de 1.300 professionnels menacés ou agressées. 0n avait plus vu de tels chiffres depuis 10 ans. Le Proche-Orient reste à ce jour, dit l'association, la région la plus dangereuse de la planète.
Et 2006 a mal commencé 16 journalistes ont été tués, 120 journalistes et 56 dissidents sont en prison. Selon Reporters sans frontières, Cuba reste la deuxième plus grande prison du monde pour les journalistes après la Chine.
Il y a aussi la censure, Corée du Nord, Birmanie, Turkménistan, Guinée équatoriale et Libye sont épinglés comme les plus grands censeurs par le comité pour la protection de journalistes.
Rien d'aussi grave dans les pays européens mais tout n'est pas parfait non plus dans nos démocraties occidentales. L'association épingle notamment les mises en cause, le nombre élevé de perquisitions et de convocations de journalistes sommés de livrer leurs sources à la police. La Belgique est épinglée, comme la France, l'Italie et la Pologne.
En Belgique, il y a tout juste un an, le Parlement votait une nouvelle loi garantissant le secret des sources des journalistes. En effet, la chasse aux scoops, aux révélations sur des disfonctionnement sont à la base même du journalisme d'investigation. Certaines révélations impliquent la protection des personnes qui ont pris le risque de donner une information. Un an après l’application de la loi de la protection des sources, des représentants du monde judiciaire et des médias vont débattre sur le sujet.