Cuba: fin de semaine sous les tropiques

Le samedi 22 septembre 2007

Cuba: fin de semaine sous les tropiques
Pierre Champagne
Le Soleil

Collaboration spéciale

C'est la nouvelle folie. On ne gaspille plus une semaine de vacances pour aller dans les tropiques. On y va une longue fin de semaine de quatre ou cinq jours. Départ de Québec le vendredi et retour le mardi. Dépaysement assuré ; soleil garanti ; escapade romantique rapide et sans histoire avec la personne de votre choix. Bonsoir boss, je reviens mercredi, avec un bronzage exceptionnel et des souvenirs plein la tête.

C'est du moins ce que proposera, entre autres, Sunwing à l'hiver, au départ de Québec. Une fin de semaine à Cuba. À Varadero seulement. Mais c'est la destination la plus populaire. C'est assurément l'une des plus belles plages de Cuba.

Une dizaine de journalistes canadiens, dont celui du Soleil, ont été invités par Sunwing, récemment, à passer quatre jours à Cuba. Pas à Varadero, toutefois, mais dans une nouvelle destination. Départ de Toronto le mercredi soir, arrivée à Manzanillo à 21 h 30. De là, il a fallu se rendre au Club Amigo Marea del Portillo en autobus. On y a passé deux jours. La première journée a été consacrée à la mer (promenade en mer, séjour sur une île déserte de sable blanc au milieu de nulle part, plongée sous-marine, dîner sur l'île, baignade, kayak de mer, pédalo, planche à voile, etc.) En soirée, souper-croisière aux langoustes grillées avec musiciens in vivo sur le pont supérieur d'un yacht privé.

La deuxième journée s'est déroulée en montagne. Les belles montagnes de la Sierra Maestra. Journée complète en 4 X 4. Dîner au « chic » restaurant Flora Y Fauna en bas de la montagne, trekking, papillons et petits oiseaux, promenade en calèche, baignade dans un lac isolé où l'eau est fraîche — ce qui est très rare à Cuba —, souper sur la plage de sable noir de l'hôtel avec musiciens et langoustes.

La troisième journée, nous avons traversée l'île au complet, en autobus climatisé, pour aller visiter les hôtels de Guardalavaca en passant par Holguin et Bayamo. Arrivée en fin d'après-midi au complexe Playa Costa Verde.

Souper dans un restaurant japonais de l'hôtel. Une belle surprise. Grande table, menu de grillades diversifiées et cuisinier jongleur avec son couteau et sa poivrière devant la plaque du gril. Le nôtre s'appelait Luc. Sans avoir jamais quitté son île, il parlait un excellent français avec un accent... du Saguenay.

Dimanche, quatrième journée, petit-déjeuner à l'hôtel et soleil toute la journée. On a le choix : sur la plage, autour de la piscine ou sur un superbe catamaran avec un dîner de fruits de mer et des consommations à volonté. Départ pour l'aéroport de Holguin vers 18 h 30 pour un retour au Canada.

Manzanillo

Parlons donc un peu de Manzanillo, cette nouvelle destination cubaine offerte par Sunwing depuis quelque temps. C'est là que nous avons été invités, histoire de découvrir ce nouvel endroit, tout en expérimentant la formule longue fin de semaine (Sunwing propose normalement Manzanillo pour une semaine complète).

Manzanillo, c'est la ville où se trouve l'aéroport et non la destination finale. La ville est située à l'extrémité sud-est de Cuba. Il faut ensuite faire 90 minutes d'autobus, dans des routes pleines de nids d'autruche (c'est plus gros que des nids de poule) pour se rendre à Marea del Portillo, sur le bord de la mer. Là, le Club Amigo Marea del Portillo Resort propose trois hôtels de deux et trois étoiles. Celui où étaient logés les journalistes s'appelle le Marea del Portillo. Pas très grand ; 130 chambres offertes aux touristes depuis 1981. Le lit n'est pas très confortable, mais ça passe. Je dirais « hôtel trois étoiles, service quatre étoiles et gentillesse cinq étoiles ». Collé sur une plage de sable foncé. C'est pour cela qu'on transporte les clients sur l'île déserte de sable blanc tous les jours.

À un kilomètre de là, mais un peu éloigné de la plage de sable noir, niche l'hôtel Farallones, juché sur un petit cap. Trois étoiles lui aussi, mais plus moderne puisque construit en 1993 ; 140 chambres. Enfin, cinq kilomètres plus loin, le Punta de Piedra ; seulement 13 chambres et pas plus de deux étoiles. Une seule serait même suffisante. Il y a mieux. Surtout à Guardalavaca ou à Varadero.

La région est historique. C'est là que Castro a débarqué le 2 décembre 1956, pour commencer sa révolution. Les guides vous le feront savoir plutôt 100 fois qu'une. Mais c'est beau. Le mariage des montagnes de la Sierra Maestra et de la mer vaut bien le coup d'œil que nous offrent les paysages de Charlevoix.

La région est encore sauvage. Elle n'a pas été polluée par les touristes et les citadins. Tout le monde se promène à pied ou à cheval. Comme transport en commun, les bennes des camions se remplissent de voyageurs qui font le voyage debout. Aucun siège.

En guise d'excursions ? La marche à pied dans les montagnes, des baguenaudes à cheval, quelques petites croisières en mer pour la plongée, sous-marine ou en apnée, une visite de Manzanillo en autobus, des promenades en calèche dans les environs. C'est tout. C'est tout, mais pour ceux qui aimeraient découvrir Cuba, telle qu'elle était, avant l'arrivée des touristes, c'est la bonne destination. Absolument rien à voir avec Varadero ou Guardalavaca.

Ce voyage a été rendu possible grâce à Vacances Sunwing.

Vous trouverez toute l'information sur les escapades de Québec, en page 24 de la brochure Sunwing, distribuée dans toutes les agences de voyage de la région. Les départs de Québec se font le mardi pour trois nuits et le vendredi pour quatre nuits vers Varadero. Donc du mardi au vendredi ou du vendredi au mardi, et ce, de décembre à avril.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070922/CPSOLEIL/70921203/1003/CPSPORTS09