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8 mars 2007

Gabriel Garcia Marquez, 80 ans de solitude

Gabriel Garcia Marquez, 80 ans de solitude
08/03/2007 15:17
La Colombie rend hommage à l'écrivain Gabriel Garcia Marquez, à l'occasion du 80e anniversaire du prix Nobel de littérature.

Les journaux, radios et télévisions se sont joints à l'hommage en consacrant d'innombrables émissions à l'écrivain. La radio privée "Radio Cadena Nacional" a lu des passages de "Cent ans de solitude" dans une vingtaine de langues.

Le président colombien, Alvaro Uribe a adressé un message au romancier pour le remercier pour tout ce qu'il a apporté à son pays. "Merci maître, écrit-il, pour votre amour pour la Colombie, pour votre engagement de vrai démocrate, pour votre lutte inlassable en faveur des droits de l'homme et pour votre travail en tant que journaliste et chroniqueur de notre réalité".

Garcia Marquez, qui vit au Mexique, s'est excusé de ne pas pouvoir assister aux cérémonies en son honneur en Colombie. L'hommage au plus célèbre des écrivains vivants de langue espagnole atteindra son paroxysme le 26 mars à Cartagena (nord-ouest) avec la publication par les Académies de la langue d'un million d'exemplaires de "Cent ans de solitude".

Gabriel Garcia Marquez est aussi connu pour son indéfectible soutien au dictateur communiste cubain Fidel Castro. Ironiquement, certains passage d'une de ses oeuvres majeures, "L'automne du patriarche", semblent avoir été écris pour décrire la situation actuelle de Castro.

Nous nous trouvions inertes devant cette évidence, face à un corps pestilentiel que nous étions incapables de remplacer dans le monde car il s'était refusé dans ses instances séniles à prendre aucune décision sur le destin de la patrie après lui, il avait résisté avec l'entêtement invincible de la vieillesse à toutes les suggestions qui lui furent proposées...

Gabriel Garcia Marquez, ami personnel de Fidel Castro, n'a évidemment pas écrit ce texte en pensant à Castro, mais plutôt aux vieux caudillos latinos américains du style Trujillo. Mais de fait, le texte semble ironiquement avoir été écrit précisément pour décrire la fin de règne de Fidel. Dans son édition de janvier/février 2007, le magazine américain Foreign Policy donne la parole à Carlos Alberto Montaner, journaliste cubain exilé en Espagne. Lui aussi pense que Castro appartient à la même catégorie que l'ex président dictateur Dominicain.

« Le pouvoir de Fidel Castro n'est pas transférable. Il a beau être communiste, il appartient au même stock anthropologique que Francisco Franco ou Rafael Trujillo : le militaire autocratique. Ce type d'autorité basée sur un mélange de respect et de peur ne peut pas être transférée. » prédit Carlos Alberto Montaner.

Gabriel García Márquez, auteur colombien, journaliste et activiste politique est né le 6 mars 1928 à Aracataca, petit village du nord de la Colombie. Il vit actuellement à Mexico où il se bat contre le cancer.

García Márquez a débuté sa carrière comme journaliste pour le quotidien colombien El Espectador. Par la suite, il a été correspondant à Paris, Rome, Barcelone, Caracas et à New York.

C'est en 1982 que Gabriel García Márquez reçoit le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Son chef d'œuvre est Cent ans de solitude, le récit d'une famille sur plusieurs générations vivant dans une ville imaginaire. Ses autres œuvres célèbres incluent Chronique d'une mort annoncée et L'amour aux temps du choléra.

En 2002, García Márquez a publié "Vivre pour la raconter", le premier volume de ses mémoires (qui devraient en compter trois), livre qui a connu un succès immense dans les pays hispanophones.

http://www.cubantrip.com/actu/detail_news.php?recordID=374

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