Castro castrateur de Cuba
Castro castrateur de Cuba
L'Humanité, le journal communiste
français, n'a rien changé de sa complaisance envers les régimes autoritaires à
étiquette rouge.
Lorsque Castro est hospitalisé, les quotidiens analysent
avec sévérité l'Etat policier mis en place par ce flamboyant escroc idéologique,
avec sources de renseignements sur les écarts des citoyens dans chaque pâté de
maisons.
Toute la presse ? Non. Un petit journal aux résurgences
marxistes éculées cultive sa résistance à la lucidité et à la vérité sous
couvert du factuel. Les faits matériels du moment, rien que cela : aucun bilan
du régime cubain, de la fortune amassée par Fidel sur le dos du peuple, des
emprisonnements arbitraires, des tortures révolutionnaires, de la corruption
généralisée, de la ruine d'un pays victime de la folie communiste.
Je
rappelle que cette idéologie a engendré bien plus de cadavres, et de très loin,
que les nazisme et fascisme réunis (cf Le livre noir du communisme, édition
Robert Laffont, 1997), car elle a avancé sous le masque de la générosité factice
pour les plus modestes. Un rapt, en fait, de plusieurs dizaines de pays durant
quelques décennies.
Les empaillés du XXIe siècle, Corée du Nord et Cuba,
poursuivent le grand œuvre des Lénine, Staline, Mao and Cie inspirés par les
idéologues barbus qui en rappellent d'autres pour cet art de la manipulation du
peuple en vue de combler des intérêts personnels de pouvoir et de volonté de
toute puissance.
Rappelons que le « lider maximo » débarque en 1959,
s'impose de force et ajourne les élections, selon la grande tradition des «
démocraties populaires ». On peut, certes, accuser le fiasco américain de la
baie des Cochons d'avoir poussé l'autocrate dans le giron des infréquentables
tyrans soviétiques, mais cela n'a fait que confirmer la fibre autoritaire du
bougre.
Ces extrémismes idéologiques (communisme, nazisme, intégrisme
religieux) se nourrissent du projet d'éradiquer une partie de l'humanité ne
correspondant pas à leur projet messianique. Comment un titre de la grande
presse française, maintenu à flots financiers à coups de subventions et
d'avantages fiscaux, peut-il encore, même hypocritement, soutenir le régime
castriste, insulte à tous les droits de l'homme dont les journalistes de ce
journal se rengorgent dès qu'un Sarkozy prend une décision dans la gestion des
flux migratoires ?
Là, on s'indigne, on crie à la dérive autoritaire, au
fascisme perlant ! Quelle rigolade ! Quelle honte pour ces plumitifs du
communisme qui ne lèveront pas leur plume contre les dizaines de milliers
d'assassinats étatiques commandités par Fidel Castro, don Quichotte sanguinaire,
vieille garde des barbares qui empuantissent l'humanité.
Comment peut-on
encore accepter qu'un si beau terme, l'humanité, baptise un quotidien qui
essuie, en détournant le regard, les flaques de sang et de larmes que verse le
peuple cubain depuis les débuts de la feue guerre froide ? Et l'on croyait cette
période renvoyée à la préhistoire : c'était sans compter l'acharnement des
tyrans de Cuba, Corée du Nord et (dans une moindre mesure ?) Chine.
Et
puis le marxisme a sa relève dans l'oppression des esprits : le ben ladénisme
insuffle sa terreur par la soumission à ses diktats via des manipulés
décervelés...