Speakforsahrawis, nouveau site Internet pour la défense des populations séquestrées à Tindouf |
27.03.2006 | 15h58 |
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Un nouveau site web qui se veut être la voix des milliers d'hommes, de
femmes et d'enfants qui sont séquestrés, sous haute surveillance, dans
les camps de Tindouf au sud-ouest de l'Algérie vient d'être lancé aux
Etats-Unis. Le
site, http://www.speakforsahrawis.org, dont le lancement le 20 mars a
coïncidé avec la visite entreprise cette semaine aux Etats-Unis par une
délégation de ressortissants marocains originaires des provinces du
Sud, informe les internautes sur le calvaire des populations
séquestrées par le polisario, sur le supplice des enfants arrachés à
leurs familles et déportés à Cuba pour un endoctrinement politique et
un entraînement militaire ainsi que sur les détournements de l'aide
humanitaire qui est revendue, par le polisario, au marché noir au
détriment des populations démunies.
« Familles séparées », «
Donations volées », « Souffrances inhumaines », « Jusqu'à quand
laissera-t-on le polisario terroriser et manipuler les populations
sahraouies avant que quelqu'un ne parle? », peut-on lire sur le portail
qui a été lancé par le Conseil national du Clergé, basé à Washington.
Le
portail propose aux lecteurs des informations sur le calvaire intenable
et les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les séquestrés. Il
informe ainsi l'internaute qu'actuellement environ 50.000 hommes,
femmes et enfants sont tenus en otage dans des camps hautement
surveillés à Tindouf au sud-ouest de l'Algérie, et que quelque 3.000
enfants sont en train de subir un endoctrinement à Cuba.
Le
portail fait état également de la passivité de la communauté
internationale alors que le « polisario » détourne des milliers de
dollars en nourriture, vêtements et médicaments initialement destinés
aux populations captives, laissant ces dernières survivre avec le
minimum au moment où les dirigeants corrompus du gang vivent dans le
luxe.
Les internautes peuvent aussi télécharger, à partir du
portail, un spécimen de lettre qu'ils peuvent adresser au département
d'Etat et plus précisément à John Hanford, ambassadeur itinérant chargé
du dossier de la liberté religieuse dans le monde, pour exprimer leurs
préoccupations concernant la situation des séquestrés, dénoncer les
pratiques du « polisario » et demander à l'administration américaine
d'intervenir pour mettre un terme au détournement de l'aide
internationale et s'assurer que les revenus de l'aide volée ne
financent pas des activités terroristes et illégales.
Les
rencontres tenues au New Jersey et en Floride avec la participation de
dirigeants religieux, de pasteurs et de paroissiens, notamment de la
communauté évangélique, étaient co-sponsorisées par le président du
National Clergy Council, le Révérend Rob Schenck.
Durant ces
rencontres, les membres de la délégation marocaine, Saadani Maa
Oulainine, Boussoula Mohammed Ebeya, Bachir Edkhil, Ali Najab et Ali El
Jaouhar, ont livré des témoignages poignants sur les tortures qu'ils
ont endurées des mains des geôliers du « polisario » avec la complicité
de l'Algérie.
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